scratch: Le scratch (ou scratching) est un procédé consistant à faire tourner suivant un va et vient à la main un disque vinyle sous une celulle.
le mouvement alternativement en avant et en arrière associé à une montée du volume grâce au crossfader produit un son mais aussi permet d'isoler un extrait du vinyle. L'inventeur du scratch est Grand Wizard Theodore, qui découvrit ce mouvement en arrêtant le vinyle en posant la main sur la platine alors que sa mère l'appelait (voir le film Sratch de Doug Pray). On peut découvrir le premier scratch sur le fameux The Adventures of the Wheels of Steel de Grandmaster Flash (1979) et pour le grand public en 1983: Rock It de Herbie Hancock par le DJ Grandmixer DXT (feu feu fresh zigga zigga zigga).


comment procéder?
Il faut une platine à entrainement direct (quartz) de préférence et surtout un diamant sphérique qui permet de lire dans les deux sens, contrairement au diamant elliptique. il est tout de même necessaire quoi qu'il en soit de posséder une bonne table de mixage avec un cross fader très souple avec une course assez courte. Il est obligatoire de disposer d'un disque de feutrine que l'on interpose entre le disque vinyle et la platine.
Rappel: ce n'est pas la platine qui fait le scratch mais la combinaison du va et vient du disque sous le diamant avec le cross fader ouvert ou fermé…

Il existe de nombreuses figures:
  • Baby scratch: allers retours avec le vinyl à des vitesses variées sans utiliser le crossfader.
  • Cutting (ou laché): permet de lire un passage en boucle (fresh par exemple). Elle a été initié par DJ Grandmaster Flash.
  • Crab: faire vasciller le crossfader entre le pouce et les autres doigts, en commençant par l'auriculaire et en finissant par l'index.Le crab fut inventé par DJ Qbert
  • Flare: inventé par Dj Flare lors de l'apparition des mixettes avec cross-fader. Cette technique consiste donc a couper le son une ou plusieurs fois a l'aller et au retour (du vinyl) en partant avec le cross fader ouvert (s'il est fermé c'est un transform ou orbit)
  • Beat Juggling: fait de manipuler 2 (ou plus) samples identiques (beat de batterie ou phrases vocales), dans le but de créer un composition unique, en utilisant plusieurs platines and table(s) de mixage. Ce n'est pas proprement dit un scratch mais une des formes du "deejaying".
la combinaison de ces scratchs permet d'agrémenter des instru de rap mais aussi de composer de nouveaux morceaux, c'est le turntablism (kid koala, Q-Bert…)
Il existe des disques dédiés au scratch, les disques de breakbeats (battle weapons pour la france par exemple) >
extrait sonore.
Bonus: le fabuleux scratch wars en vidéo.
et biensûr: supergreg!

un trés bon livre (ISBN 2-910565-36-x): Scratch graphique
Une recherche au plus profond du son
Emblème de tout un pan de la culture urbaine contemporaine, la scratch musique accède aujourd’hui à la visibilité. Laurent Burte, graphiste passionné de musique actuelle, lui donne ses premières « images de noblesse ». Il élabore un vocabulaire graphique dont les signes reprennent les manipulations de base des platines. Il retranscrit chaque geste, chaque mouvement du DJ sur une portée. Véritable prouesse graphique et typographique, illustrant la créativité et la vivacité du scratch, Scratch graphique constitue une base qui manquait encore aux DJ’s. Ce livre facilite l’apprentissage des mouvements et permet à chacun de s’initier à la musique. Manifeste visuel, Scratch graphique s’attache à restituer les codes, les rythmes et les styles du scratch, tout en représentant plastiquement les morceaux des Birdy Nam Nam. Quatre morceaux inédits de ces champions du monde 2002 ainsi qu’une interface d’initiation reprenant les caractères musicaux décrits dans l’ouvrage figurent sur le CD-Rom inclus.


stroboscope: source de lumière intermittente. Par un dispositif mécanique ou électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashs) et de phases obscures. On le retrouve sur de nombreuse platine, le stroboscope est cette petite loupiotte dont le rayon lumineux bat à une fréquence donnée, en général 50Hz et qui va frapper 50 fois par seconde le pourtour du plateau gravé de points blancs. il en résulte un effet très caractéristique qui donne l'impression que la bande de points blancs est immobile à condition que l'allumage du petit rayon lumineux se produise à chaque passage d'un point blanc c’est-à-dire quand la platine tourne exactement à 33,33 tours/minute.


le stroboscope de la Technics SL-1200MK2