La Galette

Triptyque 10/jesaispascombien : La chaise vide…



Pour faire plaisir à mat, le triptyque installé depuis quelques mois déjà.

On ne m'ôtera pas de l'idée que la photographie d'Amy Winehouse est directement inspirée (consciemment ou pas) de celle de Nick Drake !

Ce sont d'ailleurs deux disques qui m'ont été offerts par des membres émérites du forum ! Le Master's Apprentice a été chiné par contre…

Qui sème le vent



Vous pouvez croire les critiques : c'est un bon album de Bob Dylan au XXIème siècle.

Ceux qui ont aimé Time Out Of Mind (au siècle dernier) l'aimeront.
Ceux qui trouvent que ses disques d'après Blonde On Blonde sont nazes (et éventuellement ceux d'avant aussi, gnarf !), c'est moins sûr.
Ceux qui sont assez bobos pour avoir aimé Compay Segundo ("miracle, y a encore d'la vie dans un musicien hors d'âge") devraient aussi l'aimer.
Ceux qui sont très Marylin Manson / Lady Gaga peuvent passer leur chemin sans glisser une oreille. Quoique. Ils pourraient se décider à changer de genre.
Mais pour un disque d'épiphanie Dylan, les néophytes se tourneront vers Blonde On Blonde, son meilleur album au XXème siècle. Quoique. Le son de Tempest est forcément plus dans les standards de mixage actuel, ça pourrait être moins choquant.

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Analog Vinyl Sampling

Alors que c'est la mode du sampling a gogo, des remix live à la madeon, il y a un petit gars qui s'est amusé a faire du sample analogique. On aurait du mal à faire plus analogique d'ailleurs…
je vous laisse découvrir ça en vidéo:

je vous parle de ça car je suis agacé de cette mode qui consiste à vouloir passer le vinyle comme une énième interface numérique, "Virtual Vinyl" mon cul oué.



voir son blog

Vinheta

J'avais un gros apriori sur la musique latine, je suis plutôt du nord moi…
et à part les formes de Bebel Gilberto, j'avais du mal.

Ce matin il fait 40° alors je me suis forcé à me mettre dans l'ambiance et j'ai posé sur la platine:


Ben à part quelques douceur agaçantes, ça me plaît… Bizarrement.
Alors je sais pas si c'est parce que ça fait des mois que je n'avais pas fait une grasse matinée. En tous cas ça me fait marré et j'ai même mis la face B. J'apprécie le fait que parfois il chante presque faux, un peu comme Stark reality. La voix n'est pas toujours lisse et la bande presque comme de la transe… Je sais pas quoi dire… Nana mais vous vous rendez quand même compte que j'écris un article sur le blog pour ça…!!
Mon coup de cœur ira pour les 26 secondes de Vinheta, dernier morceau du disque!

Triptyque 9/jesaispascombien : Je suis amoureux…

…d'une cigarette !



Archie Shepp – Three for a quarter / One for a dime – Impulse AS-9162 - Pressage français, 1969
Sonny Terry / Brownie McGhee / Lightnin' Hopkins – Blues is life – Triumph Jazz 240 036 - Pressage français, 196?
Luther Allison – Bad news is coming – Motown 523023 - Pressage français, 1973

http://www.youtube.com/watch?v=fpuVTzeXzMY

Mes Demoiselles de Rochefort



Petit hommage en passant à trois merveilleuses chansons françaises, dont la beauté des mélodies est rehaussée par de simples et très jolis arrangements de cordes. Principalement des arpèges de guitare, un violoncelle pour la Claire Fontaine de Brassens.
Pas besoin de faire compliqué, juste l'évidence d'une mélodie inspirée.

Transmettre

C’était il y a un an, et comme d’habitude le dimanche matin, je chassais le carton dans un vide-grenier. Après avoir chiné quelques disques, je parlais musique avec le vendeur et je dévoilai alors plus par sympathie qu’autre chose que les seuls vinyles pour lesquels je pourrais faire des efforts financiers conséquents seraient probablement ceux de musique expérimentale et de free-jazz. Chacun sa déviance, moi j’assume très bien celle-ci. Je n’avais simplement absolument pas prévu qu’une gentille dame derrière moi allait alors se proposer de transmettre mes coordonnées à une de ses amies récemment endeuillée qui se retrouvait depuis peu avec toute la collection de musique bizarre de son défunt mari. J’ai donné mon numéro, et j’ai commencé à espérer.

Le coup de téléphone n’arriva que plusieurs mois plus tard. Dans mes rêves mes plus fous, je m’imaginais soit peu scrupuleux faire un rapt indécent sur une collection de bijoux en cire, soit grand prince laissant un prix honnête pour quelques belles pièces. Évidemment, rien ne se passa comme prévu. La dame semblait méfiante, voulait parler prix tout de suite et m’annonçait des tarifs loin de mes possibilités d’alors. Ces disques, ils lui rappelaient tellement son mari, et si elle ne le suivait pas partout dans ces délires bruitistes, elle avait appris à ses côtés à aimer certaines audaces sonores. Et puis, ils partageaient ce gout de l’art: elle se concentrait plus sur la peinture de son côté et on peut dire qu’ils se complétaient vraiment bien ces deux là. D’ailleurs quand je me rendais chez elle la première fois quelques semaines plus tard avec comme seule perspective de ramener quelques disques d’Anthony Braxton et d’Ornette Coleman qui ne lui collaient pas trop aux doigts, je remarquais un ouvrage sur l’œuvre de Zao-Wou-Ki dans un coin. Elle garda aussi le joli vinyle d’Ornette Coleman illustré par Jackson Pollock, mais je la comprenais tellement que j’étais presque heureux de lui laisser. Elle me dit alors qu’elle se pencherait sur ce qu’il restait et qu’elle reprendrait contact avec moi.

Et l’attente a repris. Je n’osais pas la rappeler, je suis tellement maladroit au téléphone. Tout avait été si sympathique en sa compagnie et si dur à distance. Au téléphone, ca parle tarif, nombre, ça négocie. Jamais de ma vie je ne deviendrais un bon commerçant, et encore moins caché derrière un combiné, alors j’étais vraiment soulagé quand on fixa enfin un nouveau rendez-vous pour que je puisse me faire une idée réelle du trésor que je fantasmais depuis plus de dix mois. Je ne fus pas déçu, ni des disques et encore moins du décor. Rangés dans l’étagère que leur propriétaire avait confectionnée il y a quarante ans, ils attendaient sagement. Elle insista encore sur le fait qu’elle préférait tout vendre à quelqu’un qui saura en profiter plutôt qu’à quelqu’un qui ferait de l’argent avec. Alors que je regardais chaque pochette, on devisa un peu des illustrations d’alors :

« -De toutes façons, quand une pochette est aussi belle, on n’a pas besoin d’écouter le disque pour savoir que ça sera de la bonne musique » me dit-elle en substance.

Elle avait tellement raison et elle avait encore tellement de tendresse dans sa voix. Mais elle n’avait malheureusement plus vraiment ni le temps ni le matériel, ni sans doute le courage de s’occuper de tous ces disques. Alors, on négocia pour la forme, elle aura plus d’argent que si des revendeurs l’avaient amadouée et moi je me ruinais avec le sourire et la certitude de toucher quelques trésors introuvables. Dans un coin il y avait une contrebasse un peu usée qui trainait, finalement il était encore un peu là lui aussi.

« Il s’est mis à la musique un peu tard, mais c’était un vrai plaisir de l’entendre jouer »

Alors, je les ai imaginés dans ce salon, lui, elle, les disques, la contrebasse qu’il enlaçait alors qu’elle l’enlaçait du regard, ce gout pour l’art qu’ils se partageaient depuis longtemps. J’ai pris un peu de tout cela ce jour. J’ai signé le chèque, je me suis cassé le dos pour remplir ma voiture, et je l’ai salué.

« -Profitez en bien » me dit-elle en guise d’adieu.

Putain, oui je vais bien en profiter. Je ne me sens pas vraiment autorisé à faire autrement, je ramène un peu de vous deux dans trois caisses en plastique, j’espère être à votre hauteur.

Hommage à un grand photographe

Le 14 août dernier disparaissait un grand photographe du jazz.



Miles photographié par Herman Leonard.

C'est bien simple, vous pouvez chercher en vain qui son objectif aurait pu rater.
Une interview récente de ce grand monsieur figure ici : http://www.jazzwax.com/2009/10/photostoryxx-herman-leonard.html

Vous avez probablement dans votre collection une pochette ornée d'une de ses photos.
Alors voici quelques unes de ces pochettes en page suivante de ce billet.

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40 ans, ça a du bon!

Il y a quelques semaine, mon pote b a fêté ses 40 ans. Pour marquer le coup, avec un copain de Marseille, grand collectionneur de vinyle, nous lui avons concocté une sélection de + de 40 disques.
voilà ce que ça donne

Faut chercher mais il y a quand même des trucs qui déboîtent mémé en musique antillaise

2 petites perles fraîchement encodées cette après-midi, j'ai enfin réussi à faire fonctionner ma carte son à peu près correctement. 2 groupes assez obscurs mais qui méritent le détour. Je me souviens plus où j'ai trouvé ces disques, en brocante je crois mais il y a un moment déjà.



Je sais pas vous... mais là je me dandine sur ma chaise.

Je suis un génie... Et si t'as pas tout compris, je te l'explique avec un croquis !

Le rock progressif ou la musique par A + B.

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'ttention les oreilles (3)



Gun Club - The Birth The Death The Ghost

Enregistré sous le nom Creeping Rituals dans quelques spots du L.A. de 1980. Et donc le pré-Gun Club fondé par Jeffrey Lee Pierce et Kid Congo Powers, avant que Kid Congo ne soit débauché par les Cramps et remplacé par Ward Dotson.
Le son est gravissime, quelques interprétations encore erratiques, notamment la voix. C'est quand même plutôt un disque pour les fans.

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J-?

Et hop, un p'tit teasing !

Triptyque 8/jesaispascombien : Conjurons le sort !



Jimmy Smith – The cat – Verve V-6 8587 - Pressage français, pochette flipback
Jimmy Smith – The cat – Verve V-6 8587 - Pressage français, pochette classique, pas de code prix
Jimmy Smith – The cat – Verve V-6 8587 - Pressage français, pochette classique, code prix U

hey ho! let's go!

Il marche le flux rss de ce blog? ça fait 5 minutes que je tourne en rond pour trouver mes logs, j'ai testé tous mes mdp, j'espère que je n'ai pas un keylogger (bon, pas trop de risque je suis sur mac). Bienvenue sur ce nouveau blog consacré au vinyle, on a créé ça avec des potes pour parler galette.
Non, sans rire le site à 4 ans, énorme pour ce genre de concept non?, c'est vrai en ce moment certains leader grande gueule font une pause, d'autres ont changé de centre d'intérêt et collectionnent les emmerdes et le placoplatre… Pour ma part je n'ai toujours pas classé mes disques depuis mon déménagement et j'écoute donc toujours les 10 même, ce qui fait plaisir à mon pti lulu qui vient de fêter ses 13 mois et ne jure déjà que par le vinyle. Il a le rythme dans la peau et adore sortir toutes les galettes de ma disco! en général quand on ne l'entend plus c'est qu'il vide les cases du bas, futur dj? bon c'est pas tout mais il est déjà 22h43 et je suis vieux. Bonne nuit et à très bientôt dans 2/3 mois. La bise!