Le derby
Par ton1, dans découvrez cette galette -# 386 - Fil RSS
La bataille CD versus vinyle est aux forum musicaux ce que le salade-tomate-oignon est au kebab, la classique, celle qui revient tout le temps quand on n'a rien d'autre à faire. Bref, c'est au moment de caler mon LP de Rancid que je me suis rappelé que j'avais le CD depuis bien longtemps et que je pourrais en profiter pour faire un ptit test à l'oreille. Ça ne démontre rien, c'est juste un test chez moi, sur mon système de son avec mes oreilles, sur un album en particulier, qui plus est, assez bourrin. Et puis comme j'aime bien cet album, ça en donne un aperçu grâce à diseur (qui refuse de sortir du son chez moi).


L'album élu est donc le 5ème album de Rancid, le 2ème album éponyme du groupe. Je l'ai acheté en CD lorsque j'étais au lycée, à sa sortie, en 2000. J'ai trouvé le LP pour 5£ sur ebay l'année dernière. Ça n'est pas mon album préféré de Rancid, les 3 premiers étant sans doute de très loin les plus aboutis mais ça reste à mon avis un excellent album de punk ricain quoiqu'un peu trop surproduit.
Les protagonistes :

Le CD avec son digipack et un poster dépliant reprenant la pochette d'un côté et les paroles de l'autre

Le LP avec la pochette intérieure identique à un des côtés du poster du CD.
J'ai donc joué cet album en vinyle sur une platine Pro Ject Debut II avec une cellule Dynavector 10x2, plutôt du matos pas mauvais. Le CD est lu par une platine Pioneer PD-107 que je qualifierais de moyenne gamme mais je doute que du haut-de-gamme fasse sensiblement mieux, il y a de nombreux défauts sur mon système qui ne permettrais pas d'entendre la différence. Le tout passe ensuite par un gros ampli Onkyo A-9711 (18kg la bestiole quand même, du haut-de-gamme d'il y a 10/12 ans) qui alimente une paire de Celestion Ditton 44 (du haut-de-gamme des 70's). C'est pas de l'audiophile pur mais, a priori, ça devrait permettre de saisir les détails. Les deux lecteurs sont reliés à une mixette puis à l'ampli et réglés au même niveau d'écoute (à l'oreille). Je n'ai qu'à faire glisser le pitch de droite à gauche pour comparer en laissant quelques secondes de décalage entre chaque support, ça permet de comparer les passages.
Autant l'écrire tout de suite, le match est plutôt serré. Sur les passages calmes, les différences sont quasi inexistantes à mes oreilles. Là où la différence est notable, c'est sur les passage de gratte saturée, l'attaque est plus franche, la ligne de basse est bien audible, la batterie et notamment la grosse caisse est vraiment plus claire, on a une impression de flou, voire de saturation sur le CD quand le vinyle laisse l'oreille décortiquer tous les instruments. C'est le vinyle qui remporte cette manche.
On parle souvent de dynamique pour qualifier la qualité d'un support, c'est-à-dire, la différence entre le son le moins fort et le son le plus fort. Et sur le papier, le CD est largement en tête. Dans les faits (sur cet album), la dynamique est largement supérieure sur le vinyle. C'est le travers classique du mix pour CD, tout est monté au max, ça brouille l'écoute (désolé) ! Tandis que la dynamique moins élevée du vinyle force l'ingé son à faire plus attention à son mix sans doute.
J'essaierai de refaire ce test avec d'autres albums que j'ai sur les 2 supports, en reggae, il y en a moult et je connais déjà le résultat vu le foutage de gueule généralisé concernant les rééditions CD. Pour le reste, j'ai notamment Nevermind de Nirvana et le 3ème album de Lofofora à tester.
Les protagonistes :

Le CD avec son digipack et un poster dépliant reprenant la pochette d'un côté et les paroles de l'autre

Le LP avec la pochette intérieure identique à un des côtés du poster du CD.
J'ai donc joué cet album en vinyle sur une platine Pro Ject Debut II avec une cellule Dynavector 10x2, plutôt du matos pas mauvais. Le CD est lu par une platine Pioneer PD-107 que je qualifierais de moyenne gamme mais je doute que du haut-de-gamme fasse sensiblement mieux, il y a de nombreux défauts sur mon système qui ne permettrais pas d'entendre la différence. Le tout passe ensuite par un gros ampli Onkyo A-9711 (18kg la bestiole quand même, du haut-de-gamme d'il y a 10/12 ans) qui alimente une paire de Celestion Ditton 44 (du haut-de-gamme des 70's). C'est pas de l'audiophile pur mais, a priori, ça devrait permettre de saisir les détails. Les deux lecteurs sont reliés à une mixette puis à l'ampli et réglés au même niveau d'écoute (à l'oreille). Je n'ai qu'à faire glisser le pitch de droite à gauche pour comparer en laissant quelques secondes de décalage entre chaque support, ça permet de comparer les passages.
Autant l'écrire tout de suite, le match est plutôt serré. Sur les passages calmes, les différences sont quasi inexistantes à mes oreilles. Là où la différence est notable, c'est sur les passage de gratte saturée, l'attaque est plus franche, la ligne de basse est bien audible, la batterie et notamment la grosse caisse est vraiment plus claire, on a une impression de flou, voire de saturation sur le CD quand le vinyle laisse l'oreille décortiquer tous les instruments. C'est le vinyle qui remporte cette manche.
On parle souvent de dynamique pour qualifier la qualité d'un support, c'est-à-dire, la différence entre le son le moins fort et le son le plus fort. Et sur le papier, le CD est largement en tête. Dans les faits (sur cet album), la dynamique est largement supérieure sur le vinyle. C'est le travers classique du mix pour CD, tout est monté au max, ça brouille l'écoute (désolé) ! Tandis que la dynamique moins élevée du vinyle force l'ingé son à faire plus attention à son mix sans doute.
Découvrez la playlist New playlist avec Rancid
J'essaierai de refaire ce test avec d'autres albums que j'ai sur les 2 supports, en reggae, il y en a moult et je connais déjà le résultat vu le foutage de gueule généralisé concernant les rééditions CD. Pour le reste, j'ai notamment Nevermind de Nirvana et le 3ème album de Lofofora à tester.
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