à écouter dans l'ordre évidemment!

en 1, la plus triste des 5: Working Class Hero - John Lennon
Considérée comme l'une des chansons les plus cinglantes et ouvertement politiques de John Lennon, Working Class Hero explore les thèmes de l'aliénation et du statut social, de l'enfance à l'âge adulte. Elle a été très controversée, car elle fut l'une des premières chansons populaires à contenir le mot "fucking" (en l'occurrence deux fois.). Le livret de l'album contenait des astérisques en remplacement des mots "obscènes"; les notes de bas de page indiquaient qu'ils avaient étés censurés sur la requête de la maison de disques EMI. En Australie, on écoutait la chanson sans ces mots. Cette chanson exprimait de plus le ressentiment de Lennon vis-à-vis des religions qui manipulent des masses: Keep you doped with religion and sex and TV, And you think you're so clever and classless and free, But you're still fucking peasants as far as I can see.


en 2, la plus poum tam dam des 5: Golden Brown - The Stranglers
Golden Brown est une chanson des Stranglers datant de 1982. C'est un tube du groupe. Mélodie particulière, agrémentée d'orgues originaux du claviériste Dave Greenfield, l'un des membres des « étrangleurs ». On la trouva en simple à l'époque. Elle se trouve sur l'album intitulé La Folie. À savoir que golden brown signifie héroïne en langage argotique anglais. Le texte de la chanson évoque l'effet de la drogue ("with my mind she runs" = elle se barre avec mon esprit). Le clip de cette chanson se passe en Égypte et est sans doute le plus original et le plus réussi des clips du groupe.

C'est aussi la plus mal encodé des 5^^

en 3, la plus originale des 5: Saint tropez - Pink Floyd
hein quoi? ça c'est pink floyd?
Dans ma recherche de sensationnel,
Je suis descendu le long d'une corde derrière un canapé à St Tropez
Cassant un baton avec une brique sur le sable
Chevauchant une vague dans le sillage d'une vieille voiture
Dormant seul dans le ronronnement de l'obscurité
Egratigné par le sable tombant de mon amour
Au plus profond de mes rêves, et je l'entends encore appeller
Si tu te sens seul, je rentrerai à la maison

En retournant vers la maison, le pigeon, la colombe
Sont partis avec le vent et la pluie sur un avion
Né dans un foyer modeste
Je bois du champagne comme tout homme d'affaire qui se respecte
Plutot que d'attendre une accalmie
Je réuni mes pensées les plus lointaines
Conduisant en excès de vitesse sur le vent d'un jour nouveau
Si tu te sens seul, je rentrerai à la maison

Et je m'arrette un moment dans une montée campagnarde
Et j'écoute ce qu'ils disent
Cherchant l'or dans le creu de ma main
Ouvre le livre, jette un oeil à la manière dont les choses se tiennent
Et tu m'emmène à l'endroit près de la mer
J'entends ta douce voix qui m'appelle
Convenant d'un prochain rendez-vous téléphonique
Et si tu te sens seul, je rentrerai à la maison


Meddle n'existe dans la langue anglaise que sous la forme d'un verbe intransitif signifiant "se mêler de". Ce titre d'album est un jeu, une compilation de plusieurs mots. Il évoque à la fois middle, le milieu, c'est à dire le point d'équilibre, et medley, le florilège ou le pot-pourri, soit le meilleur ou la quintessence d'une production artistique. Meddle (le mot) se rapproche également phonétiquement de metal et de medal (médaille). Autrement dit, si l'on se hasarde à une interprétation sémantique, Meddle serait une quintessence parfaitement équilibrée, solide comme l'acier, et digne d'une médaille. Cette dernière se concrétisera par un succès immédiat qui se prolongera longtemps dans le temps, renforcé encore 18 mois plus tard par le choc de The Dark Side Of The Moon. (extrait d'un ouvrage de Blue Berry, à paraître)


en 4, la plus rosk&roll des 5: Radar love - Golden earing
Golden Earring est un groupe de pop/rock néerlandais qui fut fondé en 1961 à La Haye. Nommé à ses débuts Golden Earrings, une chanson de Marlène Dietrich, (le 's' sera retiré par la suite), le groupe va connaître plusieurs succès internationaux : Eight Miles High (1969), Radar Love [1] (1973), Twilight Zone (1982). Aux Pays-Bas, la formation décrocha 30 albums d'or et de platine, et aussi quelques succès aux États-Unis. Golden Earring fut l'un des premiers groupes européens de rock à effectuer une tournée aux États-Unis, en 1969.Depuis 1984 ils ont effectués plus de 15 tournées à travers plus de 40 Etats, comme Hawaii. Au début des années soixante-dix KISS et Aerosmith étaient dans le programme support de Golden Earring pendant le succès de leur rock-ballade classique Radar Love en 1974 sur le label Track de The Who qui ont aussi joué avec Golden Earring dans toute l'Europe.

"Radar Love" was a hit by the Dutch rock band Golden Earring. The song is considered by many to be among the "greatest driving songs ever" according to BBC's Top Gear and About.com[1] due to its lyrics about driving all night, its up-tempo beat, and its catchy sing-along chorus. The song reached #13 in the US.


en 5, la plus valium: Mother's Little Helper - Rolling Stones
Dans ses paroles cette chanson évoque l'abus de Valium (surnommé « mother's little helper »), un tranquillisant de la famille des Benzodiazépines qui fut développé dans les années 1960 et qui fut commercialisé avec succès depuis lors (bien qu'il entraîne une dépendance) par les mères de familles désespérées qui doivent régler les problèmes de toute leur famille. Elle n'évoque pas seulement une mère qui abuse de ce médicament « Et bien qu'elle ne soit pas malade, il y a une petite pilule jaune. Ele se rue vers le refuge de sa "petite aide aux mères" », mais aussi l'usage courant des drogues dans les années 1960, usage intensifié avec la mode des open-festivals (festivals de plein air), comme par exemple le concert des Rolling Stones à Hyde Park en 1969, auquel 200 000 jeunes assistèrent, ou encore le célèbre festival de Woodstock la même année. Cependant Mick Jagger déclara qu'il y avait une bonne dose d'humour dans l'écriture de cette chanson qui fait d'une sympathique mère de famille des banlieues huppées une véritable droguée (même si ironiquement à l'époque les Stones était également consommateurs de drogues, notamment Brian Jones). Cependant, comme tout l'album Aftermath, le thème de cette chanson tourne autour de la vie quotidienne, rééllement constatée par les Stones lors de leurs tournées.
Une théorie voudrait que derrière la mère de famille, ce soit Brian Jones que Jagger et Richards critiquent, sa consommation de drogue l'ayant déjà éloigné du groupe à l'époque d'Aftermath.
La mélodie est basée sur quelques accords assez folk et sur un riff assez particulier, souvent pris par erreur pour un riff de sitar. Brian Jones créa en fait ce riff en combinant une mandoline et une guitare slide, bien que Keith Richards l'ait souvent attribué à une guitare douze cordes jouée par ses soins.
Le son de basse est particulièrement travaillé sur ce morceau, résultant de la superposition d'une guitare basse, d'une basse fuzz, d'un overdub de basse et enfin d'une guitare acoustique accordée deux tons plus bas que la normale et joué par le musicien de studio Jack Nitzsche. Bill Wyman à la basse effectue d'ailleurs des slides qui lui sont caractéristiques pour les années 1966-1967 et que l'on peut encore entendre sur « Paint It, Black » ou « 19th Nervous Breakdown ».