Atom Heart Mother
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Espadrille, passionné de Pink Floyd, nous à écrit une review sur Atom Heart Mother, il partage avec vous…
Atom Heart Mother
4e album du Pink Floyd de 1970.
52 min de Rock progressif.
5 titres et 9 sous-titres.
1-Atom Heart Mother : 23'44
Eponyme, époustouflant. Un des premiers titre rock les plus long, 23 minutes d'instrumental progressif entre rock et classique, raideur et souplesse, guitare et cuivres. En fait un assemblage de cinq parties, totalement hétéroclite qui rendent une atmosphère incompréhensible, chaotique et déstructurée. Composées sur des gammes de plus en plus large, chaque parties reflètent un arpège particulier, du Mi mineur au Do majeur. C'est une peinture sonore. Fanfare. Cuivres détonants et énervés, poussant à la décharge d'adrénaline et dressant le poil dans le dos, le tissage du morceau est alors fixé.Melodie de violon calquée sur celle de l'orgue. Une soudaine accélération pousse les violons à céder leur place à une guitare des plus douce, qui elle, sollicite l'aide des cuivres. Une voix. Feminine. Entraînante. Et un chant. Plus qu'un chant, une harmonie de choeur noyant presque entièrement la boucle de l'orgue et se métamorphosant en flots saccadées, irréguliers, forçant la batterie à suivre le rythme. Riffs de basse et solo de guitare sur solo d'orgue. Simples et efficaces. Puis une ligne de corde, pointillé de cuivres presque inaudibles, soutiens paroles et cris, amphigouriques et nébuleux. Quelques secondes de fanfare originelle précédent une nouvelle cadence plombée de souffles et de sifflement stridents. Chahut instrumental. Plan mélodieux par nappes. Renouveau, violons plaignants et guitares complaignantes. Renaissance orchestrale et vocales. Rideau.
2-If : 4'28
Mélodie de guitare sèche entre Mi majeur et Si 7e composé par un Waters se repentissant. Assez calme et plat. On trouve quelques notes électriques en milieu de morceau, aussi plates que transparentes. Seul le piano de Wright arrive à faire décoller le tout, à la fin.
3-Summer' 68 : 5'34
Balade pour piano écrit et chanté par l'excellent Wright. Après quelques notes d'intro, et un chant accordé au piano, Gilmour se lance à la guitare acoustique. On retrouve une orchestration similaire à celle d'Atom Heart Mother. Un rythme plus élevé. Des vocalises. Et un solo de cuivres bien singulier. Les bases posées, on retrouve un Pink Floyd au complet. Rythme et structure de Mason et Waters, accords et chant de Wright et Gilmour. Fanfare. Tempo diminué par fondu d'accords de guitare sur une gamme géante au piano. Chant et choeur. Le tempo soutenu reprend avec l'orchestre qui met fin au morceau.
4-Fat Old Sun : 5'18
David Gilmour réussi à jouer chaque instruments de ce morceau, sans pour autant détrôner Wright de son piano, presque absent. Un début aussi plat que If. Les accords d'acoustique ponctués de charmantes note électriques arrivent tout de même à donner une dimension étrange. Le chant n'en fait pas moins, ni plus, et donne tout son sens au morceau. Bottleneck. Guitare électrique. Et solo.
5-Alan's Psychedelic Breakfast : 13'02
Que dire ? Paroles. Son. Piano. Petit déjeuner. Décomposé en trois partie, préparation, consommation et discussion, ce morceau est encore un des plus surprenant des Pink Floyd. Alan Stiles et sa marmelade dans la cuisine de Mason suivi d'une mélodie joyeuse au piano sous accords d'orgue. Petit déjeuner à Los Angeles. Bouteille. Céréales. Laissent place à une partie plus musicale. Comme Fat Old Sun, on retrouve un rythme acoustique et quelques note électriques. Paroles. Cuisson. Le meilleur passage où batterie et basse s'accordent, où la basse et les guitares s'unissent, où le piano pointille de puissants accords. Porte. Gouttes.
Un monument du rock pogressif.
merci espadrille!
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