Non non, ce n'est pas une idée pour le prochain mix de mat ! Quoique… Pour ma part, je n'ai jamais été plus loin que l'enchaînement (ben oui, quand on n'a pas de mixette, on fait des enchaînements !) Tom Petty vs Jack Lantier (si je vous disais que personne ne s'est rendu compte de rien, vous me croiriez ?). C'est juste une petite review croisée, actualité oblige !

Artiste : Tino Rossi
Titre : Tino chante Noël
Référence : ESVFAD 10003
Label : Columbia
Pressage : France
Année : 1960
Format : EP
Magnifique Super 45 tours 4 titres comprenant un livret richement illustré par Roger Saingt (on se croirait presque sur un site sérieux hein !). Allez, une petite image du livret intérieur de 12 pages richement illustré etc. etc. (on y apprend que le Père Noël conduit un cabriolet Nuage Phase II. Apu les rennes !).


Face A
  1. Minuit, chrétiens : Des cloches pour commencer. Un peu comme dans Hell's bells d'AC/DC mais pas tout à fait quand même. Assurément la source d'inspiration du groupe australien pour son célèbre tube. Plagieurs !
  2. Trois anges sont venus : On note la modernité du chant et l'importance des "e" ! Ainsi, une robe n'est pas toute fleurie mais toute fleuri-eeee. C'est vrai qu'on n'y pense plus à l'importance des "e" alors qu'avec un morceau de 2'30" on arrive sans souci à un morceau de 3'15" juste en appuyant bien les "e" !

Face B
  1. Noël en mer : Dire que les Corsaires ne savaient même pas qu'ils avaient une chanson de Noël dédiée par Tino le Corse !
  2. Petit papa Noël : Une histoire abracadabrantesque de bonhomme qui descendrait du ciel avec plein de jouets qu'il doit arriver à caser dans un petit soulier alors qu'il neige. On n'y croit pas une seconde. D'ailleurs, j'ai bien regardé hier et je n'avais pas de MKII dans ma Doc Martens. Alors hein bon ! Ceci dit, je crois bien que je n'en avais pas commandé une… Bon, dans le doute, je vais en commander une l'année prochaine. On ne sait jamais…



Artiste : James Brown
Titre : Hot Pants
Référence : 2425 086
Label : Polydor
Pressage : France
Année : 1971
Format : LP
Je ne vais pas vous faire l'affront de vous parler de James Brown ! Juste une phrase qui résume bien, je trouve, le personnage. Quand on lui rappelait sans cesse que beaucoup l'avaient pillé, copié, etc. en parlant de Michael Jackson, Prince, les rappeurs en général, il répondait ainsi : "Je leur ai appris tout ce qu'ils savent mais pas tout ce que je sais !". En prime, le derrière de la pochette (oui, je sais, normalement c'est verso qu'il faut dire mais là…)


Face A
  1. Blues & Pants : Un bon petit riff de gratte pour lancer la machine et c'est parti pour dix minutes de baskets qui bougent comme dirait mat !
  2. Can't stand it : Si vous commencez juste à jouer de la basse, surtout n'écoutez pas, vous allez vouloir passer au triangle !

Face B
  1. Escape-Ism (part 1) : Un groove qui tourne (basse guitare batterie) et James qui interviewe ses nouveaux musiciens. Du rap avant l'heure !
  2. Escape-Ism (part 2) : La suite. L'orgue vient taper l'incruste ! Le sax ne s'en laisse pas compter
  3. Hot pants (She got to use what she got to get what she wants) : Un funk minimaliste qui s'étire en longueur avec un petit break de cuivres de temps en temps. Mais, comme toujours avec le James Brown de cette époque, on ne s'ennuie même pas ! Du pur !


Conclusion : Il faut bien avouer qu'il existe quelque menues différences entre ces deux artistes. Si si si. Sur La Galette, nous n'hésitons pas à aller à contre-courant et à oser dire des choses qui peuvent choquer ! Premier constat : si l'on attend est chargé de s'occuper de la musique lors du réveillon familial et que l'on compte très très fort sur l'enveloppe d'étrennes de mémé Hortense pour boucler le budget de l'année, passer le 45 tours de Tino Rossi sera d'une aide non négligeable. A fortiori si l'on fait des pieds et des mains pour que la famille arrête de jacasser et se mette à reprendre le refrain en chœur !
Deuxième constat : Même un album moyen de James Brown est plus dansant qu'un tube de Tino Rossi (je vous avais prévenu qu'on osait tout dire ici !). Donc, une fois que mémé Hortense est partie se reposer en prévision du réveillon de la semaine suivante, remettez le Tino Rossi dans sa pochette et gardez-le précieusement pour la prochaine fois qui, à priori, devrait tomber aproximativement un 24 décembre (il en va de votre budget annuel souvenez-vous !) et sortez le James Brown de sa pochette pour mettre le feu au sapin de Noël (déconnez pas hein, c'est au sens figuré) ! Quoique…