Comment c'est fait le disque vinyle ?

[ton1]

J'avais déjà vu ce petit reportage de nos amis québécois mais je me demande s'il avait été posté ici (et malgré la recherche mode Grognon, je ne retrouve pas) donc voici :

http://www.youtube.com/watch?v=lfoghp7AtNw
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Gougueule niouze sucks - Rezo.net rocks

[Grognon]

Je l'avais blogué mais en VO. Cool d'avoir une version qu'on comprend facilement

http://www.lagalette.fr/blog/index.php/2006/09/13/57-comment-fabrique-t-on-un-vinyle
(putain 3 ans )
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j'ai une charrette pour transporter mon gros machin que j'ai oublié chez mat
et oui, j'ai encore le mot de pass de l'admin - mat

[mat]

chouette!
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masse moi la glotte

[JeffreyLeePierre]

Etonnant même.

Il y a des côtés vachement artisanaux dans la fabrication de la matrice, c'est plein d'interventions manuelles. J'aime bien des deux dames qui vérifient la laque avec un néon, et le type qui sort la matrice (un peu flexible) sans la rayer aux appareils.

Je ne savais pas non plus que les galettes étaient si molles en entrant dans la presse (le gros pâté qui s'applatit, c'est chouette).

Dommage qu'il manque les étapes ultimes (emballage dans la pochette).
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Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs.

[mat]

j'aimerai bien comprendre la phase entre l'enregistrement et la gravure, comment se fait la conversion exactement?
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masse moi la glotte

[JeffreyLeePierre]

A mon avis, et à grosses mailles, après l'enregistrement, il y a :
- le mixage,
- le mastering : revue du mixage spécifique au support, ie. modifier le mixage pour que le son ressorte avec un maximum de pêche sur le support et en respectant le mixage. Evidemment, on ne fait pas pareil pour un vinyle, une K7, un CD...
- et ensuite, c'est le robot qu'on voit à l'oeuvre à la première étape de la video qui transforme le fichier son obtenu après mastering en creux/bosses sur la galette de laque. Autrefois (à l'époque du tout-analogique), le robot prenait sa source d'un lecteur de bande, pas d'un ordinateur.
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Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs.

[AEG]

[Lyo_]

Excellent, merci !

Je me demande comment ça se passe avec les étapes avant que l'on fasse la matrice, quand la musique est sur un enregistrement, comment en creusant les sillons on arrive à rendre un enregistrement sur un support ?...

Damien.

Edit: j'avais pas lu tout vos messages, merci !

[Shakey]

Merci pour le lien, c'est super intéressant, et au final très "artisanal" (y'a qu'a voir les machines pour presser).

[JeffreyLeePierre]

Quelques précisions sur l'histoire des enregistrements analogiques (puis numériques) ici : http://history.sandiego.edu/GEN/recording/notes.html#origins
mais c'est en anglais.

Mais il me reste une question : je cherche encore des explications plus précises sur comment une onde sonore,
- transformée en implusions électriques (on va dire par un micro),
- puis enregistrée (sur bande magnétique ou fichier numérique),
- est gravée sur un support physique, (là, c'est l'automate-burin)
- de sorte que la vibration de la cellule en parcourant le sillon re-crée la même impulsion électrique,
- qui sera re-transormée en onde sonore par les haut-parleurs (après passage dans l'ampli).

Sachant que les débuts des enregistrements (typiquement Edison, le gramophone) se passaient de l'électricité, et faisaient directement :
- l'onde agite un burin,
- qui grave un sillon (était-ce la même gravure ? probablement, puisqu'un 78 tours peut passer indifféremment sur un vieux gramophone ou sur un tourne-disque électrique ),
- de sorte que la vibration de l'aiguille (amplifiée par des moyens mécaniques, genre cône) re-crée l'onde sonore.

Genre cône ?
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[ton1]

[JeffreyLeePierre]

Ma question est plutôt sur ce qui est gravé dans le sillon.

Parce qu'au début, il n'y avait pas d'électricité.
Les ondes sonores arrivaient dans un pavillon qui vibrait et actionnait un burin, et l'aiguille faisait l'inverse : le parcours du sillon lui faisait créer des vibrations amplifiées par un pavillon.

Et apparemment, ce qui est gravé maintenant via passage en mode électrique est identique.
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[ton1]

[JeffreyLeePierre]

Ben, les vieux phonoraphes à pavillon marchaient sans électricité. Donc reproduction purement mécanique de l'onde, pas d'aimant (le pavillon était juste un cône de métal).
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[ton1]