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DOMY Nécrologiste restaurateur


Inscrit le: 22 Aoû 2006 Messages: 540 Localisation: LA ROCHELLE
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Posté le: Lun Oct 18, 2010 11:31 pm Sujet du message: |
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A man within
A tender and vibrant portrait of the life and work of the Beat author and American icon, WILLIAM S. BURROUGHS: A MAN WITHIN is an intimate documentary that breaks the surface of the troubled and brilliant world of one of the greatest authors of all time. Burroughs was one of the first writers to break the boundaries of queer and drug culture in the 1950's. His novel Naked Lunch is one of the most recognized and respected literary works of the 20th century and has influenced generations of artists. Featuring never-before-seen archival footage of Burroughs, as well as exclusive interviews with colleagues and confidants including John Waters, Patti Smith, Iggy Pop, Gus Van Sant, Genesis Breyer P-Orridge, Sonic Youth, Laurie Anderson, Amiri Baraka, Jello Biafra, and David Cronenberg
La bande annonce ici
http://trailers.apple.com/trailers/independent/williamsburroughsamanwithin/
William S. Burroughs
http://fr.wikipedia.org/wiki/William_S._Burroughs |
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in10k Brogwadacanteur


Inscrit le: 17 Avr 2010 Messages: 533 Localisation: Belle île en Mer...
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Posté le: Lun Oct 18, 2010 11:53 pm Sujet du message: |
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JeffreyLeePierre a écrit: | Le fouet !
Le bâton !!
Le lac !!!
Ah mince. C'était le bon endroit
Sinon, quelqu'un m'a parlé d'un film sur Chess sorti il y quelques années. Y en a à qui ça dit quelque chose ? |
Euh, c'est pas Cadillac Records par hasard ???
http://www.imdb.com/title/tt1042877/ |
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JeffreyLeePierre J'effraie les pierres (vieux bouc)


Inscrit le: 28 Aoû 2008 Messages: 4427 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Fév 05, 2011 11:50 am Sujet du message: |
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Hier soir, c'était :
The Rolling Stones - Ladies And Gentlemen
Filmé pendant la tournée US de 1972 (celle pour promouvoir Exile, donc). Le film est monté à partir de deux concerts au Texas.
Avec les cheveux longs de Charlie Watts, et Mick Taylor à la seconde guitare.
Y a de vraiment chouettes moments (notamment un Can't Always Get What You Want d'anthologie), mais c'est un peu lent à démarrer, on les sent parfois un peu mous. Sauf Charlie, évidemment : ce type est le plus grand batteur du monde ! _________________ Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs. |
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catcher in the rye Galettamateur


Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 106 Localisation: L'hiver à Pau ! L'été à poil !
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Posté le: Jeu Juin 09, 2011 10:14 pm Sujet du message: |
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DAMNED !
Personne n'a vu " the girl can't help it " ???
C'est un must du genre , de plus tourné en pleine naissance du rockn'roll .... il y a une scène d'anthologie avec Gene Vincent et les Blue Caps chantant avec un érotisme dégoulinant le fameux " be bop a lula " ... j'en ai encore le kiki émoustillé  |
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othall Galettophage

Inscrit le: 05 Juil 2010 Messages: 511
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Posté le: Jeu Juin 09, 2011 11:26 pm Sujet du message: |
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catcher in the rye a écrit: | DAMNED !
Personne n'a vu " the girl can't help it " ???
C'est un must du genre , de plus tourné en pleine naissance du rockn'roll .... il y a une scène d'anthologie avec Gene Vincent et les Blue Caps chantant avec un érotisme dégoulinant le fameux " be bop a lula " ... j'en ai encore le kiki émoustillé  |
Et surtout Jane Mansfield!  |
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catcher in the rye Galettamateur


Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 106 Localisation: L'hiver à Pau ! L'été à poil !
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Posté le: Ven Juin 10, 2011 6:51 am Sujet du message: |
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" Si tu cherches une blonde à forte poitrine ...... " Jane Mansfield qui irradie ce film avec sa plastique fantastique .... il y a une réplique dans le film excellente : " Rome n'a pas été bâti en 1 jours ! - Je ne connais pas cette Rome et l'essentiel est déjà fait ! " el là , apparition de la pulpeuse Jane et Miller renverse son whisky .
A voir en boucle en se rappelant que ce film fut réalisé pour tourné le rock"n'roll naissant en dérision ....  |
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othall Galettophage

Inscrit le: 05 Juil 2010 Messages: 511
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Posté le: Ven Juin 10, 2011 9:03 am Sujet du message: |
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catcher in the rye a écrit: | " Si tu cherches une blonde à forte poitrine ...... " Jane Mansfield qui irradie ce film avec sa plastique fantastique .... il y a une réplique dans le film excellente : " Rome n'a pas été bâti en 1 jours ! - Je ne connais pas cette Rome et l'essentiel est déjà fait ! " el là , apparition de la pulpeuse Jane et Miller renverse son whisky .
A voir en boucle en se rappelant que ce film fut réalisé pour tourné le rock"n'roll naissant en dérision ....  |
Oui le film est drôle et elle joue très bien son rôle.
Une phrase que j'aime bien à son propos c'est: "Quand on lui voit le bout des seins, on se dit qu'elle ne va pas tarder à arriver"  |
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catcher in the rye Galettamateur


Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 106 Localisation: L'hiver à Pau ! L'été à poil !
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Posté le: Lun Juin 13, 2011 10:58 pm Sujet du message: |
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En famille on a regardé avec plaisir " School Of Rock " avec Jack Black plus vrai que nature ! Les garçons l'ont revu 3 fois encore ...... La scène de la camionnette avec " Imigrant song " à fond les fait mourir de rire .....  |
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JeffreyLeePierre J'effraie les pierres (vieux bouc)


Inscrit le: 28 Aoû 2008 Messages: 4427 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Déc 27, 2011 7:24 pm Sujet du message: |
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Noël de DVDs cette année pour moi avec :
L'édition 3 DVD du show de 68. Ça commence avec l'émission diffusée, puis il y a toutes les prises qui ont servi à la fabriquer. Dont les 2 black leather sit-down shows : deux sets d'anthologie, Elvis accompagné de Scotty Moore et DJ Fontana (Bill Black n'avait pas voulu venir), plus quelques Memphis Mafia boys qui lui servent la soupe. Pour ceux qui n'ont jamais compris ce qu'ils avaient tous avec Elvis, regardez ça. C'est grand. L'air de pas y toucher, malgré un humour de collégien fat, ce con allume tout tout tout dès qu'il se donne un peu la peine de chanter.
Et puis toutes les prises de If I Can Dream, la chanson qui termine le show. Grande chanson soul.
(J'avais déjà eu ce DVD pour Noël il y a deux ou trois ans. Il y a en gros deux mois, je veux m'en regarder une tranche et là, grosse déception : les trois galettes avaient disparues, embarquées par un pote indélicat d'un de mes trois gosses. Je ne sais pas ce qui m'avait le plus halluciné : le fait qu'un môme de cet âge vole du Elvis, ou bien le fait que ce con n'emporte que les galettes sans prendre la boite. Et j'ai dû gueuler pendant une semaine contre cet empaffé anonyme qui nous détrousse, que je voulais plus voir un seul copain à la maison quand on n'état pas là pour fliquer...
Bref, celui qui est désormais mon fils préféré l'a racheté d'occaz à son papa. Brave petit.)
Et puis aussi :
Le coffret de la série de 7 films produits par Scorsese sur le blues.
Prix sacrifié (30 euros pour le tout), mais petit inconvénient : c'est de la V.O. sans sous-titres. Et comprendre un vieux noir bourré du fond du sud rural US, c'est pas facile. Et il y en a 13h comme ça, avec les bonus. M'en fous, je les userai jusqu'à ce que j'ai tout compris.
Z'avez remarqué le truc rigolo ?
Comme c'est l'édition US, on découvre que le coffret est déconseillé aux moins de 15 ans
Et en plus, film par film, il y a un rating. Certains sont "Universal", d'autres sont déconseillés aux moins de 12 ans. Et comme il y en a un déconseillé aux moins de 15 ans, paf! le coffret a pris le maximum.
OK, les paroles de certains blues sont parfois gentiment grivoises. Et puis ces noirs boivent parfois un peu. Mais ils sont vraiment tarés ces ricains. C'est quand même leur patrimoine historique. Ça me fait un effet comme si on faisait des salles spéciales dans les musées pour y mettre à l'abri des regards innocents les peintures et sculptures où on voit les seins.
Bon, j'ai déjà regardé le premier :
Réalisé par Scorsese, co-écrit avec Peter Guralnick, le film retrace la découverte du réservoir blues par les Lomax père & fils (on voit des photos d'eux en train d'enregistrer LeadBelly en costume de prisonnier, je ne sais pas si c'est des fakes), envoie des images d'archives ahurissantes (il y a Son House, fabuleux, Muddy Waters tout jeunot), et puis part à la recherche des racines africaines du blues. On part de Otha Turner qui joue un blues très primitif avec une flûte taillée dans une tige de canne et accompagné de percussions, et on retrouve la même musique en Afrique de l'Ouest. Parce qu'une partie du film se déroule au Mali, dont la base mélodique traditionnelle est aussi pentatonique (je ne savais pas).
Ah oui, il y a enfin des sous-titres : c'est quand les musiciens maliens parlent en français, ils sont sous-titrés en anglais
Je parlais de Son House : il faut le voir assaillir un dobro avec une violence invraissemblable, fouetter les cordes avec ses grandes pognes grandes ouvertes, en tirer un barouf d'enfer et brailler par dessus. En plus, il est manifestement bourré. Il n'a finalement rien à envier à la furia punk, et à plus de 60 balais.
Je n'aurais jamais pensé qu'il jouait avec cette brutalité, je vais réécouter les vieux disques pour voir si c'est lui en particulier ou bien si tous les primaux du Mississippi jouaient aussi violemment.
Mais ce n'est pas que grandiose, il y a aussi des moments pénibles : Taj Mahal a un peu mal vieilli, le jeune Corey Harris qu'on suit partout (c'est lui qui rencontre les protagonistes dans les séquences contemporaines) est un peu tendron.
Et Johnny Shines se fout de la gueule du monde : quand on lui montre LA photo de Robert Johnson, il fait l'étonné qui ne l'avait jamais vue.
... Je reviendrai vous parler des autres au fur et à mesure. _________________ Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs. |
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catcher in the rye Galettamateur


Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 106 Localisation: L'hiver à Pau ! L'été à poil !
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Posté le: Mar Déc 27, 2011 8:21 pm Sujet du message: |
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OK, les paroles de certains blues sont parfois gentiment grivoises. Et puis ces noirs boivent parfois un peu. Mais ils sont vraiment tarés ces ricains. C'est quand même leur patrimoine historique.
Ils en ont rien à branler !
Le blues et le jazz sont maintenant des affaires européennes ... c'est un peu comme les ordinateurs , les Chinois les fabriquent et le reste du monde qui à du pognon les utilisent !
Pour ces musiques du Diable ou de bordel , des vrais ou faux nègres produisent aux USA ce qui se vendra ailleurs . Il y a quelques gros vendeurs , en général plus mort que vivant , mais souvenez vous que Stevie Ray Vaughan est au blues ce que notre Johnny est au rock J'aime bien SRV mais faut pas le comparer avec Freddie King ou Terry Evans ( bien en vie ).
Les états-uniens sont des grosses taches en matière de musiques , lisez le Billboard chaque semaine et vous serez anéanti par les résultats des ventes !
Avec la con - centration actuelle des distributeurs , l'avenir est bouchée  |
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JeffreyLeePierre J'effraie les pierres (vieux bouc)


Inscrit le: 28 Aoû 2008 Messages: 4427 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Déc 30, 2011 8:38 pm Sujet du message: |
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La suite des films sur le blues :
Dans The Soul Of A Man, Wim Wenders parle de ses trois bluesmen préférés : Blind Willie Johnson, Skip James et JB Lenoir.
Pour les deux premiers, c'est fait à base de scènes (mal) jouées et (mal) filmées en noir et blanc. Pour Skip James, on a quand même les images de son retour dans les 60s au Newport Folk Festival. Et puis, pour JB Lenoir, des images géniales, filmées par deux suédois peu avant sa mort (en 1967) et restées inédites. Très chouettes, de loin le meilleur moment du film.
Mais il y a un truc désastreux : systématiquement, il lance une chanson dans sa version originale, la coupe au bout d'un ou deux couplets, et envoie une reprise contemporaine. Pléonastique, inutile, pénible.
Prises une par une, il y a pourtant des versions pas mal par quelques agités intéressants (Wim a un putain de carnet d'adresse). Jon Spencer Blues Explosion sont évidemment terribles, Nick Cave et ses Bad Seeds bien aussi, et Lou Reed chante ! (Ça n'avait pas dû lui arriver depuis 25 ans).
Mais m..., il aurait pu alléger tout cela en laissant certaines chansons originales en entier, et puis en en mettant d'autres sous forme de reprise. Mais là, avoir systématiquement les deux versions de la même, ça rend son film pesant, médiocre. Alors qu'il y a de la matière, misère... _________________ Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs. |
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Sardequin Père indigne


Inscrit le: 21 Juin 2008 Messages: 6423 Localisation: Aix en Provence
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Posté le: Ven Déc 30, 2011 11:32 pm Sujet du message: |
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Merci pour ces "critiques". Dommage en effet pour cette manie détestable de ne pas laisser une chanson se dérouler entièrement
Bref, je ne sais pas si jachèteraisces DVD un jour. Sauf si pas cher dans un vide-greniers _________________
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hahafantomus Galettophage


Inscrit le: 31 Aoû 2011 Messages: 608
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JeffreyLeePierre J'effraie les pierres (vieux bouc)


Inscrit le: 28 Aoû 2008 Messages: 4427 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Jan 04, 2012 10:01 pm Sujet du message: |
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The Road To Memphis de Richard Pearce, troisième volet de la série et de loin le meilleur pour linstant.
Le prétexte est un concert-réunion de vétérans du Memphis Blues (Again, comme dirait Dylan), et le film suit quelques-uns des participants, principalement BB King, Bobby Rush et Rosco Gordon.
Et donc ces vétérans (et dautres) nous racontent les grandes heures de Beale Street à la fin des années 40-début des années 50 et de WDIA, la radio qui a lancé tout cela à léchelle de tout le sud américain.
On y apprend que BB King a commencé comme le premier DJ noir de cette radio et comment ils lont recruté. Comme le dit Rufus Thomas : « ils étaient fauchés, au bord de la faillite, fallait vraiment quils aient tout essayé en vain pour se résoudre à confier le micro à un nègre. » Lassistante (blanche) de la radio au moment de son recrutement a lhonnêteté de dire que personnellement cette musique ne lui plaisait pas plus que ça, mais quelle se rendait compte que ça parlerait sûrement plus aux auditeurs noirs quà elle. WDIA a eu un succès régional très vaste, et a ainsi participé à faire de Memphis le centre de la nuit culturelle noire pour tout le sud de lépoque, attirant les talents de toute la région dans ses boites. Une fois leur notoriété assurée à Memphis, ces musiciens pouvaient alors acquérir un bus de tournée et se lancer dans le Chitlin Circuit, un « réseau » de bars et boites de nuit couvrant tout le sud.
Bobby Rush est un galérien actuel du Chitlin Circuit, et on le suit ainsi dans son bus et sur quelques dates. Le truc en plus, c'est quand il explique que le samedi soir, il se dépêche de rentrer pour être à l'heure à l'office du dimanche. Sitôt dit, sitôt fait, on les retrouve hagards au petit matin, débarquant du bus, filant se refaire une beauté et mettre un costard plus (hum) classique. Et les scènes filmées dans le temple sont un grand moment : la musique gospel est terrible et il règne une ferveur joyeusement foutraque qui en convertirait plus d'un.
Quelques autres bons moments :
- un émouvant solo de popotin par une des choristes de Bobby Rush, dans une des salles du Chitlin Circuit.
- à propos de Beale Street à la grande époque, Rufus Thomas (décidemment le roi de la formule-choc) assène « Etre un noir un samedi soir à Beale Street vous enlevait pour toujours lenvie dêtre un blanc », laquelle devait pourtant en titiller plus dun dans le contexte du sud profond de lépoque.
- une réunion Sam Phillips / Ike Turner dans la salle denregistrement du mythique studio Sun. Le pauvre Sam Phillips est en bout de course, lair un peu hagard. Il essaie de préciser sa fameuse pensée de lépoque : il ne cherchait pas un blanc qui « copie » la musique noire, il voulait en trouver un qui en soit tellement imprégné quelle soit devenue sienne. Tout ça sous les hauts cris dIke Turner, qui na pas compris la subtilité et continue à clamer le « pillage » du Memphis blues par les blanchouilles qui se le sont transformés en couilles en or alors que les noirs continuaient à ramer. N'arrivant pas à se faire entendre, le pauvre Sam Phillips en est réduit à lui quémander « mais tu maimes vraiment, ou bien quoi ? »
- BB King qui raconte sa rencontre avec le public blanc lors de son premier concert au Fillmore West de Bill Graham. Comment, avec son chauffeur de bus, ils ont tourné trois fois autour du pâté de maison en ne pouvant pas croire que cétait la bonne adresse vu que tout le public qui faisait la queue était constitué de jeunes blancs. Comment il a été introduit par Bill Graham par un « voici maintenant le président du conseil dadministration (chairman of the board), BB King ! » et comment son entrée en scène a été saluée par une standing ovation avant même la première note. Et lui à la fois éberlué (à lépoque) et maintenant ému rien que dy repenser.
Côté musique, cest le rhythm & blues électrique sudiste du début des années 50 (plus sa version actuelle par les survivants pour les passages contemporains) et ça déménage. Ainsi le BB King daujourdhui (en 2003), tout gros et affalé quil soit, envoie un solo douverture très speed et complètement bluffant, on dirait un lancement de solo dAngus Young avec un petit supplément dâme. Et puis Ike Turner envoie un instrumental de feu, très influencé par le Space Guitar de Johnny « Guitar » Watson, bien quil soit crédité de Ikes Theme dans le générique de fin (ce qui fait drôle pour un garçon précédemment si sourcilleux au sujet du copyright). Il y a aussi 40 secondes de Howlin Wolf en train de jouer chez Sun (zauraient dû laisser la prise en entier, à moins que ce ne soit tout ce qui en reste).
La proximité de cette musique avec le rocknroll qui allait en sortir est parfois confondante. Lequel a brutalement ringardisé les précédentes gloires locale. Cest encore BB King qui raconte : du jour au lendemain [après lapparition de Little Richard et autres agités], le blues était devenu dépassé et il était hué (booed) à son entrée en scène. Et lui ne pouvait rien y faire, il ne savait pas danser la gigue ou autres pitreries, tout ce quil savait faire, cétait se planter devant le micro sur ses deux pieds et jouer de la guitare. On comprend quil a dautant mieux apprécié de revenir à la mode chez les hippies blancs de la deuxième moitié des 60s.
Bon, jarrête, il faut quil vous en reste un peu à découvrir. Parce que je vous le recommande chaudement, celui-là. _________________ Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs. |
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JeffreyLeePierre J'effraie les pierres (vieux bouc)


Inscrit le: 28 Aoû 2008 Messages: 4427 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Jan 05, 2012 5:39 pm Sujet du message: |
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C'est bien ce que je pensais (et ce dont je me souvenais) : Charley Patton joue un picking beaucoup plus doux.
(D'ailleurs, ma préférée de Patton, c'est plutôt http://www.youtube.com/watch?v=h87mpo13biQ )
En revanche, tu as raison, Bukka White (que je ne connaissais pas) est presque aussi brutal que Son House.
Et ton Barbecue Bob, il est vraiment très très proche du rockabilly  _________________ Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs. |
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