Trouvailles Alsaciennes

[Grognon]

Sympa le Memphis sur Le Chant du monde
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j'ai une charrette pour transporter mon gros machin que j'ai oublié chez mat
et oui, j'ai encore le mot de pass de l'admin - mat

[Francesco]

[Francesco]

De retour de Londres, et grâce aux bons conseils de "Ton1glish" ( ) je me suis ramené quelques galettes. Rien d'extraordinaire, mais quel choix ! Entre les quartiers de Notting Hill et Portobello, en plus un jour de marché/brocante, il y a quelques centaines de bacs à fouiller ! Par contre, au niveau des prix, c'est pas mieux qu'en France, et même sur les marchés, ils vendent au prix "disquaire" Et comme je n'avais pas trop de temps devant moi j'ai fait vite.



Simon and Garfunkel, Bridge over troubled water - 2£ (2,58). Grand classique

The Beatles, Please please me - 13£ (16,78). Un bon petit Beatles de leurs débuts qui sonne bien.

Bob Dylan, Blood on the tracks - 6£ (7,74). Un peu déçu : m'attendais à mieux. Il faut que je me refasse une écoute attentive

Van Morrison, Moondance - 6£ (7,74).



A tribe called quest, The low end theory - 13£ (16,78). Une excellente découverte ! Moi qui suit "rapphiphopophobe" je suis sur le c*l Le bassiste Ron Carter (qui a bossé avec Monk et Davis) y fait des merveilles sur "Verses from the abstract". Je ne pensais pas pouvoir apprécier ce genre de disque, j'ai vraiment eu tord de ne pas m'y pencher plus tôt

Taj Mahal, Music Fuh Ya' - 9£ (11,60). Là aussi, j'ai pris le disque alors que je cherchais l'album éponyme de Taj Mahal (que je n'ai pas trouvé ), conseillé par Charles, et c'est une superbe découverte ! Y'a pas à dire j'adore ce que fait ce type ! C'est pour moi assurément la découverte de l'année. Cet album, très différent de "The natch'l Blues" sent bon les îles Je suis conquis.

James Brown, live at the Apollo - 8£ (10,33). Je n'avais pas encore de Brown, c'est fait ! Après une écoute rapide, je m'attendais à quelque chose qui aurait un peu plus la pêche Faut que je m'y repenche plus attentivement.

Marvin Gaye, What's going on - 7£ (9,03)
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Enfin posé
Si vous avez des trucs en double, consultez ma wish list

[Charles]

Il est de quel année, le Taj Mahal ? Je me suis récemment offert son troisième album (je vais dans l'ordre moi ), c'est un double, et c'est vraiment de la bonne :


Giant Step / De Ole Folks at Home

Sinon, pour le Beatles, tu peux nous dire de quel pressage il s'agit en t'aidant de ce lien (à la fin) : http://www.jpgr.co.uk/pcs3042.html

[Francesco]

Il est de 1977 le Taj Mahal. Il a une sacrée discographie l'ami ! Visible sur le site officiel : www.tajblues.com onglet "Discographie"

Le Beatles semble être le pressage de 1973 ("Eighth Pressings (1973) - Stereo version ONLY - Silver/black Parlophone label. - The "All rights of the manufacturer" message around the edge of the label now starts with "EMI Records Ltd." - The label has TWO EMI boxed logos as can be seen below ..." ) : tout concorde, si ce n'est que le message autour du label ne commence pas par "EMI Records Ltd."
EDIT : la pochette a un petit autocollant "Manufacturers property - NOT FOR SALE" au verso. Ceci explique peut être cela ???
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Enfin posé
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[JeffreyLeePierre]

[Francesco]

[JeffreyLeePierre]

Réponds lui qu'elle n'a aucun mérite, qu'elle confondait avec JIM Morrison, le bellâtre en crise d'adolescence perpétuelle des Doors...
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Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs.

[Francesco]

[Grognon]

Heureusement que les autres te sauvent hein, parce que aller à Londres et ramener le Simon et Garfunkel qu'on croise quasiment tous les dimanches Je l'ai même en pressage espagnol. Puente sobre aguas turbulentes que ça s'appelle. D'ailleurs, vu que Turbulentes rentre pas dans les cases, niveau longueur, ils l'ont carrément écrit par dessus les paroles de Cecilia au verso
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[Francesco]

il faut vraiment que je vienne habiter dans le berry ! Je croise rarement Simon et son pote Art en alsace...
Bon, j'étais pas à londres pour ça non plus
Ce week end, normalement, je devrais récuperer un disque sympa
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Enfin posé
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[Sardequin]

Pour le Dylan, c'est certain que ce n'est pas un album à la hauteur de Blonde on Blonde par exemple ou de quelques autres !

Mais, il faut voir aussi que les albums venant avant Blood on the tracks étaient franchement mauvais (en dehors de quelques perles incluses) : Self Portrait, New Morning, Dylan...

Pour tout dire, à la sortie de Self Portrait, le magazine Rolling Stone à titré "C'est quoi cette merde" (en américain dans le texte) ! Et il faut bien avouer que...

Donc Blood on the tracks, était le premier album vraiment homogène de Dylan depuis au moins 5 ans (entre 70 et 75) ! Donc, pas un chef d'uvre, c'est évident, mais un bon album quand même !
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[manuelalain]

Je connais mal Dylan, je l'ai écouté adolescent (je crois que j'avais celui à la moumoute) et ça m'avait pas vraiment emballé vu mon anglais
Est ce que Blonde on Blonde est bon musicalement parlant où c'est avant tout un auteur à texte comme Graeme Allwright par exemple ?

[Sardequin]

Houlà ! Malheureux ! Quelle comparaison !

Musicalement, Blonde on Blonde est fabuleux ! Dylan, c'est aussi des textes bien sur, mais également un musicien ! Il a à la fois changé la donne dans la musique folk, mais aussi dans le rock ! Justement par ses textes et sa manière de composer !

Highway 61 revisited et Blonde on Blonde (pour ne citer que ces deux) sont musicalement et textuellement des révolutions !
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[JeffreyLeePierre]

Bon, jai laissé Sardequin commencer, à mon tour.

Celui à la moumoute, ce doit être Desire.

Cest aussi mon tout premier, acheté après Imagine de Lennon, doù le choix pour un titre en un seul mot. Introduction pas si flatteuse à lunivers de Dylan (ça ma calmé quelques années avant dy remettre loreille), mais finalement une bonne période au regard de certains de ses errements post 66. Car voilà, avec Dylan, il y a à boire et à manger.

Mais entre 1963 et 1966, tout est fabuleux.

Les albums folk de 63 à 64 (The Freewheelin Bob Dylan, The Times They Are A-Changin, Another Side of Bob Dylan) ressemblent le plus à ce que tu appelles « auteur à texte ». Sauf que Graeme Allwright a plus repris Leonard Cohen que Bob Dylan.
Restons objectif : une fois passé le choc (à la première approche) de la monotonie (voix + guitare + harmonica) et de la voix nasillarde, il y a des mélodies fabuleuses et une façon de chanter unique.
Si lon a dit de Dylan quil était un poète, ce nest pas parce quil fait des chansons avec plus de 14 mots. En anglais, la poésie sappuie moins sur des rimes en fin de vers que sur les sonorités / intonations des différentes syllabes des vers. Lécriture de Dylan a de ce point de vue des qualités indéniables, ce qui sert sa façon de chanter et ses chansons.
Evidemment, quand on comprend les paroles, cest encore mieux. Loin dêtre préchi-précha, il y a un vrai humour mordant, moderne. Pour mémoire, certaines de ses chansons ont encore été interdites aux USA lors de la « guerre contre le terrorisme » et en Irak.
Mais même sans comprendre, on ne peut pas résister à certaines mélodies.

Bringing It All Back Home, une face électrique, une face accoustique, a été conçu après que Dylan ait entendu (et constaté le succès) des reprises électriques de ses chansons par les Byrds. Disque fabuleux : des mélodies délicieuses sur les deux faces, et des chansons accoustiques qui deviennent épiques.

Highway 61 Revisited, considéré comme sa révolution électrique, est son premier chef duvre. 40 ans après, malgré son côté un peu suranné, le son demeure irréel. Ce qui fait la différence : une impression dengagement total de Dylan et des musiciens sur chaque note jouée et chaque syllabe chantée. Instrumentation résolument rock, chansons épiques, LE tube Like a rolling stone.

Blonde On Blonde, encore plus loin, encore plus fort, encore plus tout. Musique et voix sont plus fatiguées, plus laid-back si tu préfères, mais se rattrapent sur la qualité décriture et dorchestration, et limpression dampleur artistique qui en ressort. Les mélodies sont superbes (Just like a woman, Absolutely sweet Marie, 4th time around je pourrais les citer presque toutes), le mordant est toujours là (Most likely you go your way), il y a des blues hallucinés (Temporary like Achilles) et des ballades lancinantes (Visions of Johanna, Sad eyed lady of the Lowlands). Et pour la voix : monstrueux ! Dylan est en pleine possession de son art de la diction et dune façon de chanter inouïe, impossible à imiter (je défie quiconque dessayer de chanter I want you de la même façon que lui sans avoir lair dun naze total).

Pour prolonger le plaisir, Sony/CBS sort régulièrement depuis 10 ans les disques Bootleg Series, sur la base de fonds de tiroirs studio ou enregistrements live jamais sortis. Il y a aussi du grandiose, quand ça vient de la même période.

Et puis après 66, ça va du très bien au très très médiocre. Quelques disques sont bons de bout en bout, quelques chansons restent exceptionnelles.
Mais le plus chiant des fans de Dylan, cest quils peuvent en parler des heures. Alors jarrête là pour ce soir.
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Le dimanche matin, je chine pas, je dors.
Et pourtant, j'ai réussi à amasser Ma collection sur discogs.